lundi 2 juillet 2007
Plus accessible, plus trouble
Pourquoi ces aspects qu'on vient d'évoqier - la mélancolie, l'enfance, la poésie... - sont-ils rarement abordés par les critiques qui commentent d'ordinaire votre travail? Ils accrochent d'avantage sur des questions de mode collaboratif...
...de principes structurels ou narratifs... Peut-être parce que ces aspects apparaissent comme des critères de jugement soit-disant valables et qu'ils rentrent dans une grille de lecture stable, rassurante. C'est ce qu'on disait tout à l'heure. Les avant gardes ont produit la nécessité d'un coefficient critique dans l'oeuvre. S'il n'est pas clairement énoncé, alors il y a une difficulté à appréhender le travail. Si bien qu'il est dit "décoratif", "poétique" ou autre chose, ce qui, apparemment, ne semble pas être suffisant pour le qualifier. Or, c'est sur ce point que j'ai envie de travailler : produire quelque chose qui soit plus...
...sentimental?
... plus accessible et plus trouble, en affaiblissant la distance critique. Avec, oui, pourquoi pas, quelque chose de l'ordre du sentiment.
Pierre Huyghe interviewé par Richard Leydier, artpress n°322, avril 2006, p27
Pierre Huyghe, “A Journey That Wasn’t,” at the Whitney Biennial 2006
The only artist in this year’s Whitney Biennial to truly flesh out the show’s “Day for Night” concept (a dystopian, artifice-laced riff on François Truffaut’s La Nuit Américaine), Huyghe made an enchanting pseudo-documentary about a search for a rare species of albino penguin, cutting from Antarctic ice floes to a rainy nightscape of Central Park. (New Yorkers, through the Public Art Fund, were invited to appear on set.) The resulting video installation conveyed a familiar yet surreal landscape: Wollman Rink haunted by the specter of global warming.
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