samedi 28 juillet 2007

jugatsu




RYUE NISHIZAWA
MANGEANT
UN ICEBERG INDIVIDUEL
AVEC UN POTE

mardi 24 juillet 2007

lundi 23 juillet 2007

a black show


Ian Curtis
Robert Longo, men in the city.





"Star Flyer" connecting Tokyo and Kita-Kyushu.

Robert longo, In memory of Gretchen.


mercredi 18 juillet 2007

une tour une maison une chaise


BLOG
il se passe vraiment des choses là dessus.

mardi 17 juillet 2007

Mad TV - Desperate Housewives

lapsang souchong


Jun Aoki (Tea for Two)


Toyo Ito (Bo)


Kengo Kuma (tsuki)


Kazuyo Sejima


Shigeru Ban (prototype No.2)


Dan (a pinched face cup)

Just sheer

formalisme post illustrator




pas du tout ininteressant...
site j. Mayer H.

vendredi 13 juillet 2007

J. L. Godard, Eloge de l'amour, 2001


-Une fois, sur les quais, je suis retombé sur le texte exact. C'est un petit livre de Georges Bataille. Vous avez entendu parler de cet écrivain?
-Bataille non.
-Quand on parle de la guerre d'Espagne, on parle toujours de l'espoir. Jamais du bleu du ciel par exemple. C'est vrai que c'est sorti après la libération de la France. Je crois que ça c'est vendu à trois-cents exemplaires.
Il a pas l'air de venir Philippe. Philippe? Vous venez le faire avec lui?
-Oui Monsieur, oui monsieur.
L'amour d'un être mortel
-Vous dites l'amour, mais rien n'est plus contraire à l'image de l'être aimé que celle de l'état, dont la raison s'oppose à la valeur souveraine de l'amour. L'état n'a nullement ou a perdu le pouvoir d'embrasser devant nous la totalité du monde, cette totalité de l'univers donnée en même temps au dehors, dans l'être aimé, comme un objet; au dedans, dans l'amant, comme sujet.
-Ca n'ira pas
-Et pourquoi?
-Je l'ai déjà dit. Un adulte ça n'existe pas.

Liam Gillick - Texte court sur la possibilité de créer une économie de l'équivalence





The book and the exhibition structure involve thinking about how to behave once a factory has closed and conditions of labour have devolved into a post-productive situation. The assumption behind the project is that the former "producers" choose to return to their place of work and re-start the construction of ideas rather than car-sized-objects. One of their first tasks is to remodel the building itself, cutting more windows in the façades. Another is to construct a mountain landscape to view from those windows and on their long walks home from the bars.

absurd is smart

Liam Lynch: United States of Whatever

Dan Deacon - CRYSTAL CAT

Dan Deacon's compositional style is best classified in the future shock genre along with Video Hippos, Santa Dads, Blood Baby, Ecstatic Sunshine, Ponytail, and other bands in the growing Baltimore music scene.

mercredi 11 juillet 2007

think pink



Mikimoto 2 by Toyo Ito & Associates, Architects - Ginza, Tokyo
Photographed for Domus Magazine March 2006

Iwan Baan site

mardi 10 juillet 2007

bellagio

le rêve américain

la maman et la putain

timeline

Traduction de la bande originale de Stories are Propaganda, un film de Philippe Parreno et Rirkrit Tiravanija, tourné en 35mm et repiqué sur DVD, tourné en Chine en 2005 et d'une durée de 8mn40.


Ceci est un voyage dans un paysage urbain infini. Une série de signaux mettant en scène les fragments d'un monde parallèle, une impression de périphérie. Une série de scènes, d'informations, comme les radiations émises par les substances radioactives mesurées par un compteur Geiger. Une information qui s'illumine une fois, puis disparaît.



Un cinéma à l'envers, fait de scènes réalisées à partir d'un protocole de temps. Une expérience de lecture que chacun peut apprécier en tournant les pages d'un magazine, en traînant ou en conduisant au sein d'une grande ville.



Chaque scène se réfère à des évènements récents, des faits ou des situations stochastiques. Ces scènes sont comme des fantômes ... elles resurgissent sous des formes différentes. Ce n'est pas qu'elles ne peuvent pas survivre à leur représentation; c'est plutôt qu'elles ne veulent pas s'en aller. Elles souffrent d'un manque de finalité. Elles n'ont pas accompli leur tâche, elles laissent quelque chose incomplet. Doivent-elles être traitées, détruites ou bien incarnées?


Avant je pensais que l'odeur de l'herbe fraîchement coupée était un parfum saisonnier. L'automne était la saison pendant laquelle les arbres perdaient leurs feuilles; puis venait l'hiver avec les cadeaux de Noël et parfois de la neige. La saison de l'herbe coupée fonctionnait simplement sur un cycle plus court, plus fréquent que les autres.


L'histoire est faite de nuées d'images, d'images racontées, inventées, entendues, et interprétées. Une personne n'existe pas en tant que sujet, c'est un ensemble de milliards de petites histoires futiles qui tantôt s'agglutinent au point de devenir des narrations grandioses, et tantôt se dissipent en éléments disparates, mais qui généralement restent relativement proches les unes des autres jusqu'à former ce que nous appelons la culture d'une société.


Les lucioles ont commencé à disparaître d'Europe dans les années 50. Nous pouvons associer cette disparition avec celles d'un grand nombre d'idéologies. Lorsque les gens cessèrent de croire en la même chose, les lucioles disparurent. Juste comme les créatures de Fantasia, le néant les avala.


Pourquoi pensai-je que la mélancolie était en fin de compte un sentiment adéquat? Je veux dire adéquat dans le sens où certains outils sont plus appropriés que d'autres quand il s'agit de trouver une solution à un problème. Le Film Noir semble ici approprié. Vous savez le film noir typique qui s'ouvre sur une longue scène, sans dialogue, où le méchant joué par Alain Delon est étendu sur un lit, fumant une cigarette éternelle. Le personnage développe une relation unique avec le temps et l'histoire, mais c'est un autre sujet. Le mélancolique est un individu particulier qui a un objet à désirer mais qui a perdu le désir en lui-même. C'est-à-dire, il a perdu ce qui lui faisait désirer l'objet même: l'objet "objet de désir", qui n'est en fin de compte jamais l'objet désiré lui-même.


Ayant grandi à Grenoble dans les années 70, rien ne me prédestinait vraiment à devenir un artiste plasticien. La chose la plus « cool » à faire était de réaliser des films ou de travailler pour n'importe quelle ONG . Issu de la classe ouvrière, j'étais chanceux d'avoir de hippies, radicaux, gauchistes, maoistes, trotskistes professeurs avec qui j'adorais passer du temps, jusqu'à ce qu'ils ne deviennent moralisateurs et ne se mettent à me pointer du doigt.


Tester les limites de systèmes établis exerce sur nous une fascination trouble, quand bien même nous savons que le point de rupture n'est pas loin. Pensez aux électeurs testant l'élasticité de la démocratie d'état.


Nous devrions appeler l'Autre "Mordor" comme dans Le Seigneur des Anneaux. L'Autre est celui qui sait ce que nous savons, ce qui est un problème dialectique plutôt délicat à résoudre.


L'Autre est celui qui a un chouette loft sur l'Etoite de la Mort dans Starwars .


Non, l'Autre idéalisé est un être idéal qui danse sur des rythmes fascinants et qui a une approche ésotérique et écologique de la réalité, à la manière de l'écotourisme, et à l'écart de toute réalités sociales comme, par exemple, les violences conjugales.


De tous temps, les gens ont été soucieux de trouver leur place au sein d'un espace physique, politique ou social. Par exemple, tous les tableaux de Velàzquez mettent en jeu des problèmes spatiaux. Mais nos problèmes actuels sont différents. Ils remontent à 1972, l'année de la disparition des tout derniers groupes d'architectes avant-gardistes et de la prise de contrôle de Hollywood par Spielberg, Lukas, Scorsese et Coppola. Tout a basculé le 15 juillet 1972 à 15 h 32, heure de la démolition à l'explosif de l'ensemble d'habitation Pruitt-Igo construit à Saint Louis, dans l'Etat du Missouri au Etats Unis. Ce gigantesque ensemble de tours avait été un exemple, en son temps primé, du style international, cette architecture aux volumes rectangulaires et lignes épurées, que certains architectes qualifiaient de " machine à vivre ".


En 1972, ce fut considéré comme un échec. Les gens en étaient venus à détester cette cité déclarée inhabitable. La même année, Robert Venturi expliqua que les gens étaient plus attirés par Disneyland ou par Las Vegas que par les boîtes en verre des appartements modernes.


Il est difficile de penser au présent sans penser au passé, because the past glows .


Dans le bon vieux temps, avant la globalisation du cappuccino, du sushi et de la rucola. Avant que le poivron rouge n'épice nos salades. Avant que l'aventure ne devienne un sport et la nature un "spot". Dans le bon vieux temps, quand le métro parisien sentait encore la cigarette et que les lofts étaient exclusivement réservés à l'élite New-Yorkaise. Avant que les ceintures de sécurité n'émettent un bip quand elles n'étaient pas bouclées et quand les espions venaient encore du froid. Avant que les conversations au téléphone portable ne soient interdites dans les trains. Avant que le googling devienne un trait du comportement humain. Avant que de vieux amis ne meurent d'un virus. Dans le bon vieux temps, quand une personne sur deux n'était pas un héros, quand une personne sur trois n'était pas une victime, quand une personne sur quatre n'était pas stressée. Avant que notre identité soit mise en ligne. Avant que les numéros verts soient délocalisés et que vous deviiez appeler l'Afrique ou l'Inde pour résoudre vos problèmes domestiques. Avant qu'existe le concept de guerre préventive. Avant que nous n'imaginions qu'il puisse y avoir des milliardaires à Moscou. Avant que le beach-­volley o u le snow-board ne deviennent des sports olympiques. Avant la cuisine fusion et avant que l'on n'utilise l'azote liquide pour confectionner des crèmes glacées instantanées. Avant que l'on puisse se faire servir un expresso aussi bien à Hambourg qu'à Milwaukee. Quand la nourriture Thaïlandaise était exotique et que le cholestérol était un mot étrange réservé au Scrabble. Dans le bon vieux temps, quand on marchait sur la Lune et que Londres était recouverte de neige durant des semaines à Noël.


Une époque où on ne disait pas que les choses étaient bizarres, mais étranges, et elles étaient alors vraiment étranges, une sorte d'étrangeté à la David Lynch. En ces temps déconnectés, d'avant les mobiles Blackberry et Pocket PC . Avant que la messagerie vocale ne devienne un interlocuteur naturel dans votre vie. Avant le premier rôle de Smeagol dans Gollum. Avant l'euro et avant la construction d'un mur en Israël. Avant que démocratie et marché libre ne deviennent l'unique perspective. Quand la Nouvelle-Zélande n'était pas encore connue comme le décor du Seigneur des anneaux . Avant que les gens n'utilisent le mot " comme " pour faire des comparaisons avec tout et n'importe quoi. Avant que l'âne de Shrek ait perdu le sens des métaphores. Quand on pouvait encore fumer dans les bars de New York et de Los Angeles. Avant la dynastie Bush. Quand Schwarzenegger était Terminator et non gouverneur de Californie. Avant les lPods , EBay, Viagra et les correcteurs orthographiques. Avant que les architectes occidentaux ne fassent la queue pour construire des tours en Chine. Avant que les gens ne se mettent à commander des salades bio chez McDonald's. Avant que la musique ne soit que la bande son de nos existences. Avant que nous n'envisagions le monde comme une réserve de matières premières, et que le mot " arbre " ne soit plus que le synonyme de bois


iceberg, un FORMAT








LES ATELIERS DU PARADISE, 1990 A film in real time by Pierre Joseph / Philippe Parreno / Philippe Perrin @ Air de Paris.Nice Neither cinema nor theatre, nor even a performance, Les Ateliers du paradise have initiated a new genre first discovered by the public that Summer 90 in Nice. The action took place in the newly opened gallery of contemporary art.The three artists got together there for a holyday that lasted about the same number of days as does an exhibition. Under their guidance, the gallery became a place for living and playing, in which they lived out their lives and fantasies "in real time". To provide a stage of some 100sqm., the artists created a set to meet thier objectives. With giant toys, works of art, hi-tech amenities and design furniture, it became a playing area for "spoilt adult children".A whole range of services (doctors, language teachers, sport instructors, a pyschiatrist, cooks...) were requisitioned for the occasion -in fact, they turned out to be so many specialized mums and dads ! Scenes that were not to be totally improvized were organized : one of the artists had a go at diving in a steaming jacuzzi, while another was pursuing experiments he had initiated at the age of nine. The third listened over and over again to the first ten bars of "Comment to dire adieu", like J.L.Godard in "Sous le signe du lion". Other participants were carefully chosen and introduced a living sources of information; they were particularly appreciated.As for the visitor, he is like a movie editor with no film, evolving in a photogenic space. He also becomes an actor, as soon as he participates. An actor's studio, in some respects...



La retour de la vache qui rit


"Les Ateliers du paradise", Air de Paris, Nice, 1990



"Les ateliers du paradise" ("The studios of paradise") changed the order of representation, while introducing elements of game-playing, irresponsibility and pleasure. Yet all of this was framed within a critical structure that was apparent rather than coy, calling to account the potential of a reframed model of exhibition making. While each artist who worked together on the show has found their own path subsequently, the moment of "Les ateliers du paradise" was the culmination of a number of temporary excursions into re-newed collaborative strategies by all involved. All this alongside the reordered contextulisation that was a product of the curator school at Le Magasin in Grenoble, which had produced Florence Bonnefous and Edouard Merino (Air de Paris), Esther Schipper (Schipper und Krome), Louise Neri (Parkett) and Dominique Gonzalez-Foerster. What they did has become normalised within the relative re-structuring that has accompanied new attempts to find ways to pass (art)time, but at that point, some time in 1990, "Les ateliers du paradise" introduced an element of excess, function and just hanging around that was stark yet convivial.



Memory of the recent past is always shaky, and for a magazine issue such as this, it might be good to try and retain the shimmering mind faults that play with the amnesiast.



Cut back nine years. Sitting in London, it seemed a good moment to leave the city. And someone said "Let's drive to Nice". Or this version. There had been a card, and the card was the same size as a credit card. It was blue with some artist's names: Philippe Parreno, Pierre Joseph, Philippe Perrin and maybe Bernard Joisten. Or maybe not Bernard Joisten.



A car arrived at the apartment. So then the build up begins. Not like turning a corner on leaving the underground and heading straight into a gallery, but more like driving for two days to arrive unannounced and see if there is anything behind the card.



Cross France, north to south via the mountains instead of the quicker "auto route du soleil". Over the top and down the other side, maybe in high summer. Burning arms. Then as the pretty direct route makes the last final left turn into the old town, the driver looks the wrong way. I am the passenger and just reach for the hand-brake. To my surprise it works and stops us short of a side-swipe.



The back streets of Nice are cool and stinky. Cool relative to the rest of the place in summer. The gallery, Air de Paris, has no clear designated zones. It is not immediately apparent who are the artists and who are the dealers and who are the critics and who are the curators. Small cameras are free and allow you to record your own images. A few shots on each role have already been taken by the artists. There must have been a list shortly before the opening. Some things required to spend a holiday/exhibition in the sun and cool stink. Japanese lessons; credit cards; some Gautier (hmmm); computer games (ah); precisely chosen furniture (an early appearance of a Panton-eque aesthetic in a gallery context); and some art by others to add to the pleasure. Sofas and drinks and precise instructions from expert chefs. A climbing wall. A year before Matthew Barney, some artists in Nice were spending time carefully pulling themselves around the gallery without ever touching the floor, but without the pedestrian earnestness of performance timing, just in order to stave off boredom and find new ways to entertain each other. A re-ordered social space. A sense in which time is becoming an issue without the use of time based media. There is no video documenting the artists. This is something to take part in. And you could take part just by turning up and doing nothing.



Sitting later in a nearby house, people ate tripe. There would be the whole trip back to re-consider the potential of potential. A film in real time had been created, through the application of theory that only existed elsewhere as a way to justify another re-worked formalism. There was a line that I remembered which had come with a smile in response to a report from London. "Why would you want to do that? We already know what it would produce." A situation where text on film, social structure and politics would be required in order to de-code a set of new behavioural strategies that up-ended the lumpen predictability of the way artists are normally placed in relation to their multiple audiences. And then again, you didn't need any of that to back anything up. In Nice everything was blurred yet the result was an extreme clarity. Now as we are used to taking part in the products of other people's renewed social games, "Les ateliers du paradise" remains engaging. It was a moment of commencement that felt like you were joining something half-way through.



Liam Gillick Berlin, October 1999







lundi 9 juillet 2007

City Block Sheer

NOUVEAU !
City Block Sheer
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Marc's Remake


Au printemps 2005, l'EPAD [Etablissement Public pour l'Aménagement de la région de la Défense] , à la demande de l'Etat, réfléchit au devenir de La Défense menacée d'obsolescence. Un plan ambitieux est proposé fin 2005. Le 25 juillet 2006, Nicolas Sarkozy, Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du Territoire et Dominique Perben, Ministre de l'Equipement, des Transports, du Tourisme et de la Mer, adoptent les propositions de L'EPAD : la réalisation de 450 000 m² de bureaux nouveaux dont 150 000 dans le cadre de démolitions-reconstructions, de 100 000 m² pour le Ministère de l'Equipement, de 100 000 m² de logements, la rénovation du Boulevard Circulaire, le développement des transports en commun, la création d'un Etablissement Public de gestion, l'impulsion d'une nouvelle image, avec l'exigence de devenir un quartier exemplaire en terme de développement durable. Le 27 novembre 2006, à l'annonce du lauréat du projet de la Tour Phare, Bernard Bled, le directeur général de l'EPAD déclare au journal télévisé de 20 heures de France 2 :«Nous sommes à Manhattan, donc, en plus petit, mais c'est un peu ça l'idée quand même.» Et si nous projetions réellement Manhattan sur le périmètre du territoire de l'EPAD…La déclaration de Bernard Bled sur sa vision de La Défesne ainsi que le processus majeur du plan de relance - processus de Démolition-Reconstruction - correspondent parfaitement au synopsis d'un projet élaboré en 1991 pour la Mission grand Axe, le projet de OMA baptisé «La Table Rase Revisitée». La méthode de travail propose l'hypothèse d'un remake de ce projet avec l'objectif d'engendrer un processus narratif.En effet, la société humaine est structurée par des récits, des scripts immatériels, plus ou moins revendiqués comme tels, qui se traduisent par des manières de vivre, des relations au travail ou aux loisirs, des institutions ou des idéologies. Les décideurs économiques projettent des scénarios sur le marché mondial. Le pouvoir politique élabore des planifications, des discours prévisionnels. Nous vivons à l'intérieur de ces récits. « Nous sommes prisonniers du scénario du capitalisme tardif », écrit l'artiste anglais Liam Gillick.«La Table Rase Revisitée» sert de structure narrative au projet : il précise le cadre et le caractère général de l'action. Cette démarche propose de devenir l'intepréte critique d'un scénario en jouant avec lui puis en construisant des comédies de situation qui viendrait se superposer aux récits imposés. Autrement dit le travail vise à mettre en lumière le scénario de OMA et à en inventer un autre. Un projet n'existe jamais seul ; il n'existe que sur un fond, une idéologie ou par rapport à ceux qui le précèdent.