jeudi 30 août 2007
dimanche 26 août 2007
mercredi 22 août 2007
Christie's
is business business?
Je me demande parfois combien de collectionneurs achètent aujourd'hui un "Cowboy" de Richard Prince en comprenant vraiment son message sous-jacent. S'ils le comprenaient ils ne surpaieraient peut-être pas aussi grossièrement certaines oeuvres!
Nous avons acheté en dollards et vivons en Suisse. Toute personne intelligente comprendra que nous n'avons sûrement pas gagné d'argent en vendant la collection, dans la mesure où le dollar a perdu la moitié de sa valeur au fil des ans. Je n'ai pas acheté ni vendu pour gagner de l'argent, j'ai acheté par passion et j'ai vendu pour des raisons personnelles."
Baronne Marion Lambert
"L'art tourne autour de la vie, le marché de l'art tourne autour de l'argent."
Damien Hirst
mardi 21 août 2007
Parangoles
Déconstruction VS Défonce
"Il avait cohabité avec la favela, avec Mangueira, avec le samba, fête corporelle, avec ce que, pour employer un mot agressif de l'argot actuel, on appelait désbum [défonce], qui a quelque-chose à voir avec la déconstruction ; il déconstruisait le corps avec le désbum, désbum est un mot tropical qui ferait naturellement peur aux Français philosophant à la manière de Derrida, c'est un nom tropical comme la dévoration, l'anthropophagie d'oswald, pour indiquer ces phénomènesde déconstruction, de destruction des patrons, des schémas qui apparaissent quand l'art passe de l'intellect au corps. "
Se défoncer fait partie de l'expérience de vie, de la vivência, aller aux limites, à la recherche. In-corporer. Le "desbunde" de Oiticica serait-il la déconstruction tropicale?
Paola Berenstein Jacques, Esthétique des Favelas, 2002
BRANZI / DGF
Domique Gonzalez-Foerster
Untitled, 1985
Vase, flower, clock
Courtesy Mariann Goodman
AB Faire un carré autour d'un petit vase, c'est une manière de réaliser une autonomie visible.
CG Quand, par exemple, dans des projets plus monumentaux, vous alignez de grands vases, comme dans les jardins du musée des Arts appliqués de Gand ou le projet de l'an 2000 à Ségur, ils sont chacun comme des réceptacles et des diffuseurs de mémoire. Or, ils sont tous alignés et enfermés dans une structure...
AB Oui, c'est une grille très simple. Ces grands vases, ce projet dont une partie a été réalisée représente l'idée de l'autonomie des petits objets comme les vases. Ils appartiennent à une territoire, un royaume absolument séparé de l'architecture et les vases, ces petits objets, ont un rôle fondamental dans la culture anthropologique. Les vases sont présents dans toutes les cultures de toutes les civilisations. On voit qu'il y a eu des sociétés qui n'avaient pas de ville, des sociétés qui n'avaient pas d'architecture, mais il n'existe pas de société qui n'ait pas eu de vases : petits ou grands, décorés ou non... et je crois que cela n'a pas nécessairement à voir avec l'architecture, ou avec l'art ; il s'agirait plutôt d'une présence ! Elle peut être comprise comme une présence fonctionnelle. Mais on voit que sur ces objets souvent très simples, et qui semblent n'avoir pas d'ambition artitistique, se réalise au contraire un grand effort de narration, de décoration, pour leur donner une noblesse, un charisme.
Ce n'est pas simple à comprendre, dans l'utilisation quotidienne que l'on a d'un vase, pour l'eau, pour les fleurs ou pour y mettre le vin...Je crois aussi que, comme dans la société indienne, il y a identification entre la vie, la vision du cosmos, la religion et les tissus, cette idée de ce mouvement qui ne s'arrête jamais...
lundi 20 août 2007
CASE: Lafayette Park, detroit
EXCERPT From the Introduction, by Charles Waldheim
Edited by Charles Waldheim |
OASE 71
editorial
A basic and recurring theme in architectural discourse – particularly since the advent of the modern city – is the issue of public space. The story is well known. The rise of the modern city is characterized by the disappearance of self-evident collective clusters (family, local community), which were part and parcel of more traditional and often agrarian societies. Other, 'light communities' arise and insert themselves within the anonymous sphere of the modern city. Collective experience is transformed, though not suppressed, by the increasing importance of individuality. A new form of 'collectivity' arises, not defined by inevitability, but rather through self-chosen communities. Giving form to this new collective sphere is an important challenge for contemporary architecture.
This OASE highlights the 'old question' of public space and the role of architecture within it. This is not without reason. In the past decade, remarkably negative opinions were voiced on the condition of public space. In the 1990s, Michael Sorkin's well-known book Variations on a Theme Park was given the subtitle 'The End of Public Space', Rem Koolhaas spoke of the 'evaporation of the public realm' in his essay 'The Generic City', and Bruce Robbins named his book The Phantom Public Sphere. This wave of publications has made it seem as if public space has suffered permanent erosion and loss of quality, and is no longer a matter of concern to architects.
Despite this negative tone, architects have continued to think through, conceptualize and shape the collective sphere and public space. This begs a number of questions: Is the treatment of the public sphere in architecture still determined by the negative discourse of the 1990s, which proclaimed the end of public/collective space, or is a shift visible? How should the erosion of the public sphere be understood, when an increasing number of buildings explicitly attempt to express a 'collective identity' or play a 'community-forming role' (regardless of the question whether that is even possible today)?
In this issue we address a number of these questions, and sketch out a few contemporary approaches in thinking and practice. Central to the issue are not the social structures that underpin the collective sphere, but the urban formations of large (semi-)public buildings that form the public domain. At the intersection of architecture and urban design, questions are posed about how the collective sphere is shaped. To what extent do the design disciplines truly give form to public life? What role do they play in relation to the many faces of collectivity that seem to arise in the interstices of the urban realm?
Approaches to the collective sphere from the field of architecture prove to be diverse both in subject and style, but above all they are marked by continual development. François Claessens and Wouter Davidts explore the role of the monument as a locus for the collective imagination and the public debate. Lara Schrijver discusses the implicit presence of the collective in the work of Ungers and Koolhaas. Maurice Harteveld examines whether there are spatial interventions that define space in such a way that a public and sometimes even collective life spontaneously arises. The research of ZUS (Zones Urbaines Sensibles) illustrates the relationship between the various interests of private and public clients and their relation to collective interests. Fransje Hooimeijer orchestrated a conversation with Edzo Bindels, Ruurd Gietema and Floris Alkemade about the contribution of architecture and urban planning to the public and collective domain. Two contributions pointedly illustrate the role of architecture in framing or creating the public space of the city (Tine Cooreman, Guy Chatel). The question of collectivity is made directly visible by two contributions that examine the images of collective expression (Paul Meurs, Tim Eshuis).
Do the articles bear witness to a change from the negativist discourse of the nineties? The reader may judge for himself. The fact is that all the texts offer a specific fascination for the collective sphere, not only as the setting of continual social transformation but in particular as an essential architectural element of urban formation.
Tom Avermaete, Fransje Hooimeijer, Lara Schrijver
Articles in this issue |
Sampa's Solids Paul Meurs |
The Archipelago City Piecing together Collectivities Lara Schrijver |
Public Moulds and Monuments On Jan de Cock's Denkmal 9 and Henry van de Velde's Ghent University library Wouter Davidts |
What is Collective? photo essay Tim Eshuis |
Designing the Collective Domain Floris Alkemade, Edzo Bindels and Ruurd Gietema in conversation Fransje Hooimeijer |
On Bigness and the City Tine Cooreman |
The Forum, or the Figuration of a Public Architecture Guy Chatel |
Reinventing Architectural Monumentality Francois Claessens |
Bigness is All in the Mind Bigness viewed in terms of public space Maurice Harteveld |
Laboratorium Rotterdam: Decode Space! In search of new perspectives on/for public space. Case study: Erasmus Medical Centre Zones Urbaines Sensibles |
OASE urban formation - collective spaces
dimanche 19 août 2007
roman de gare
"Enfin, regardez. Nous sommes là tous les trois, il fait doux, la terre est ronde, nous sommes en bonne santé, nous sommes heureux... Pourquoi toutes nos relations ont-elles cet air affamé, traqué... que se passe-t-il?
- Par pitié, Dorothy, dit la voix geignarde de Paul, je n'en sais rien. Lisez les journaux, c'est bourré d'enquêtes à ce sujet."
Sagan, le garde du coeur, 1968.
samedi 18 août 2007
mardi 7 août 2007
Fernando & Humberto CAMPANA
Fernando (1961) et Humberto CAMPANA ( 1953) font partie des designers sud américains les plus connus. Depuis 1983, Fernando, architecte, et Humberto, étudiant en droit, ont évolué dans le monde du design. Dans leur atelier de Sao Paulo, ils développent un univers d’ameublement emprunté à des ré-interprétations plus ou moins littérales de la nature. (végétaux et minéraux). La plupart de leurs produits sont édités par Edra ou Cappelini.
Vittoria Regia Medium Stool – 2002
Ronan et Erwan Bouroullec
Ronan Bouroullec est né à Quimper en 1971. Diplômé de l'École nationale supérieure des arts décoratifs, il commence à travailler seul, puis progressivement avec son frère Erwan. Erwan Bouroullec, quant à lui, est né à Quimper en 1976. Diplômé de l'École nationale supérieure d'arts de Cergy-Pontoise, il collabore rapidement avec son frère Ronan.
Associés depuis 1999, Ronan & Erwan Bouroullec travaillent pour les plus grands éditeurs de design : Vitra, Kartell, Kreo, Cappellini, Ligne-Roset...
Dans le milieu du design, ils font désormais figure de stars. Leurs créations dépouillées mais laissant néanmoins une grande place au jeu et au détournement, ont rapidement séduit le milieu du design. Ronan & Erwan Bouroullec affiche déjà un palmarès impressionnant de prix et d'expositions dans de grands musées comme le MoMA1.
Facett – 2005
Lit de Repos “Safe Rest” - 1998
Maarten Van Severen
Fils du peintre abstrait Dan van Severen, Maarten van Severen étudie l'architecture à Gand. Il commence par travailler dans divers ateliers de décoration et de meubles avant de créer ses propres meubles en 1986.
Sa première création est une table en acier au design très simple qui sera fabriquée plus tard en aluminium. En 1988, il crée une table en bois, étroite et longe. Installé à Gand, il conçoit et réalise ses meubles dans son atelier. Ce n'est qu'à la fin des années 1990 qu'il commence à travailler avec des industriels du meuble comme Vitra, Kartell, Edra ou Bulo.
De 1997 à 1999, il collabore au OMA, le bureau d'architectes de Rem Koolhaas. Dans ce cadre, il participe à l'aménagement intérieur de la villa dall'Ava à Saint-Cloud puis de la villa Floirac près de Bordeaux.
MVS Chaise - 2000
Gaetano Pesce
Depuis 1962, Gaetano Pesce expérimente de nouveaux matériaux et des formes inhabituelles. En 1971, il collabore avec BracciodiFerro (société du groupe Cassina) pour la production d'objets d'avant-garde. En 1972, il participe à la célèbre exposition « Italy : The New Domestic Landscape » au MoMA de New York, avec une proposition d'habitation. Expérimentation et ironie se retrouvent également dans les projets réalisés pour Cassina, parmi lesquels l'on peut citer le canapé Tramonto a New York (1980) et le fauteuil I Feltri (1987).
Il Feltri – 1987
UP 2000 séries - 2000 (première édition 1969)
Toshiyuki Kita
Le travail de Kita se caractérise essentiellement par l'usage, la recherche et la revalorisation de matériaux et de systèmes de fabrication dérivant de la culture japonaise (il dessine, notamment, de précieux ustensiles et de la vaisselle en laque, ainsi des lampes en papier), mais Kita sait aussi répondre avec fantaisie aux impératifs du monde occidental dans lequel il opère. Le fauteuil Wink (1980) et la table basse Kick (1984), dessinés pour Cassina, font partie de la collection permanente du MoMA de New York.
Wink - 1980
Pierre Charpin
Pierre Charpin est né en 1962 à Saint-Mandé (Paris). Plasticien de formation, il suit des études à l’Ecole National des Beaux-Arts de Bourges et obtient son Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique en 1984. C’est à partir du début des années 1990 qu’il se consacre de façon significative au design de mobilier et d’objet. Depuis, son travail s’articule autour de projets de productions et de projets de recherches.
Slice - 1998
Editeur : Cinova / Diffusion galerie Kreo Matériaux et description : Structure en bois et mousse, recouvert d’un lainage tissé 100% laine vierge déhoussable. Couleur sélection à définir selon la gamme tonus 2000. Dimensions : Fauteuil assise 48 cm largeur, 52 cm largeur, longueur 86 cm, pouf largeur 36 cm et 52 cm.
Inga Sempé
Inga Sempé est née en 1968 à Paris. Diplômée de l’ENSCI-les Ateliers, (Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle) à Paris. Pensionnaire de la Villa Médicis (Académie de France) à Rome de 2000 à 2001. Elle a ouvert son agence en 2000. Elle collabore avec Capellini, Edra, Ligne Roset, Magis, Baccarat, Pallucco, David Design...
Alessandro MENDINI
Le travail de Mendini s'inscrit dans une démarche à la fois décorative et critique qui vise à rompre avec le modernisme international. Mendini aime utiliser la couleur pour raviver des objets du quotidien (Cafetière Oggetto Banale, série d'articles de cuisine pour Alessi).
Ses créations sont souvent des critiques joyeuses et colorées du classiques du design ; en particulier au travers de redesign (re-création) d'objets créés par d'autres qu'il transforme et « embellit » en utilisant de nouveaux coloris et matériaux : il a entre autre, recréé la chaise Wassily de Marcel Breuer ou la chaise Universale de Joe Colombo